Pour la réalisation du tricot, il est souvent nécessaire de faire le choix sur la matière à travailler. Si la pelote de laine est habituellement utilisée, l’écheveau connait également beaucoup de succès. Quelles sont donc les bonnes pratiques pour travailler l’écheveau et à quoi faire attention ?
Il est tout simplement impossible de tricoter directement l’écheveau. En effet, celui-ci est conditionné de la sorte avant la commercialisation aux teinturiers. Cela dit, l’objectif est de ne pas endommager la laine. Aussi, l’écheveau permet aussi de concevoir la laine dans un format permettant de simplifier le processus de teinture et le stockage.
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Cela signifie qu’un écheveau ne peut pas être travaillé tel quel puisqu’une fois défait, celui-ci prend la forme d’un cercle très vaste et complexe à travailler. Ainsi, si on essaye de le tricoter de cette manière, le fil va certainement s’emmêler et il y aura également beaucoup de nœuds. Cela dit, il faut impérativement passer par l’étape du bobinage avant d’obtenir une pelote qui peut par la suite être tricoté à souhait. C’est en lisant cette page que vous en saurez davantage sur l’écheveau.
À titre de rappel, la pelote en laine est le produit que l’on rencontre le plus souvent en magasin. Il s’agit d’un ensemble de fil enroulé en cercle afin de former une boule. La pelote en laine est prête à être utilisée directement après l’achat.
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Par contre, l’écheveau se présente sous forme d’une longue bande de fil qui est enroulée afin de former une boule. Celui-ci est donc commercialisé dans cette forme. Contrairement à la pelote en laine, il n’est pas possible de tricoter directement un écheveau. En effet, il doit être préparé à cette étape.
L’écheveau est particulièrement prisé ces derniers temps par les amateurs du tricotage. En général, il s’utilise pour des fils qui sont teints manuellement. Cette technique permet justement d’obtenir des motifs uniques. Ainsi, c’est l’occasion de profiter de tout le talent du teinturier qui joue avec les couleurs.
Choisir l’écheveau, c’est aussi apprécier les différents aspects essentiels de la laine, à savoir la qualité, la texture, la couleur, etc. L’écheveau est donc en quelque sorte un produit brut qui sort directement des usines. Celui-ci conserve inévitablement son côté rustique à ce stade.
Dans son état initial, l’écheveau ne peut pas encore être tricoté. Celui-ci demande donc une certaine préparation, ce qui n’est pas le cas pour la pelote. Justement, il y a plusieurs étapes à suivre pour mener à bien cette opération. Cela dit, l’étape de la préparation commence par le déballage. Ici, il faut faire attention à ce que le fil ne s’emmêle pas. Ensuite, l’écheveau devrait être bobiné afin d’éviter la formation de nœuds.
De cette manière, il est aussi plus facile de travailler l’écheveau en crochet ou en tricot. Cette fois, il faudra alors s’équiper d’un dévidoir. Il s’agit d’un matériel prenant la forme d’un parapluie et qui sert à placer la bande de laine. Aussi, il faudra prévoir un bobinoir, ce dispositif doté d’une manivelle qui permet d’avoir une bobine en laine bien faite.
A la place du dévidoir, il est possible d’utiliser tout simplement ses genoux ou le dos de deux chaises placées dos à dos. Pour ceux qui ne disposent pas d’un bobinoir, il suffit d’utiliser ses mains et de faire une pelote en boule. Certes, ces astuces semblent fastidieuses, par contre, c'est la même technique utilisée par les grand-mères.